Noticias de Lisboa

Bonjour du Portugal oú je suis depuis une semaine avec Marisa, ma compagne. Nous sommes hébergés dans sa famille au sud de Lisbonne, de l'autre coté du Tage. Pour aller á Lisbonne, nous prenons le "cacilheiro", un ferry orange pour traverser le fleuve.


C'est encore l'été, et les touristes sont nombreux á Lisbonne et sur les plages. Nous sommes venus en avion de Toulouse. J'ai trouvé le voyage assez fatiguant.
J'ai passé sans probléme mes deux seringues d'interferon aux détecteurs de bagages. J'avais tout préparé : une copie de l'ordonnance, une pochette isotherme. . .et on ne m'a rien demandé.
Nous passons beaucoup de temps dans la famille de Marisa en de longs repas trés copieux.
Avec mon manque d'appétit, je détonne un peu, alors j'essaye de me forcer á manger.
Et c'est vrai que tout est bon : carne de porco alentejano, bacalao no fourno, porco preto. Mais qund on n'a pas d'appétit rien n'y fait.
Demain nous allons passer la journée á la mer dans une crique Portinha d'Arabida prés de Sesimbra.

Les plaisirs de la moto

Je suis toujours aussi crevé, mais je ne résiste pas au plaisir de sortir de temps à autres ma moto.
Les maneuvres sont un peu pénibles, car j'ai perdu pas mal de muscles - 7kg depuis le début du traitement- , et je trouve la moto lourde à l'arrét.
Quelques petites virées sur des petites routes de campagne viroleuses à enrouler en souplesse sur le couple moteur. Respirer l'odeur des pins en traversant une forêt et ce sentiment de liberté. . .
Autant de sensations que l'on ne retrouve qu'en moto !
Je ne résiste pas non plus au plaisir de mettre en ligne un petit clip de présentation de ma moto.
C'est un premier essai, il faut pardonner la qualité car il a été tourné avec un appareil photo numérique.

Un aprés-midi à Palavas-les-flots.

35° à l'ombre à Montpellier dimanche. Je décide de prendre ma moto et d'aller passer l'aprés-midi à Palavas.
Et je me retrouve en plein milieu de la France en vacances - rien à voir avec la photo d'à coté.
Je m'enduis copieusement de crème haute protection pour éviter des réactions au soleil et je reste à regarder.
Les touristes en pantacourt made in china, les conflits pour un parasol posé trop prêt, les gamins qui geulent, qui se prennent des taloches et se remettent à geuler, les adolescents qui se courent aprés pour se jeter dans l'eau, une famille de gitan avec au moins 3 générations - les femmes en noir restent habillées sous les parasols - les hommes torse nu et les pantalons retroussés se trempent les pieds - les enfants font comme les autres enfants : ils se baignent.
Le vendeur de beignet passe et repasse en criant "Loulou", suivi par des gamins qui crient avec lui. Bref la plage au mois d'aout !
Je finis par aller me baigner dans une eau encore un peu fraiche et j'ai attaqué mon livre : La cellule de Zarkane de Joseph Lubsky(alias Patrick Sébastien). Trés bon polar, trés agréable à lire.
Je n'ai pas vu l'aprés-midi filer
Je suis reparti en doublant toutes les voitures qui, pare-choc contre pare-choc, repartaient vers leur camping ou leur T2/couchage pour 6 personnes.
A la prochaine. . . .